lundi 15 mai 2017

Soyez imprudents les enfants

4 de couv' :
"Soyez imprudents les enfants", c'est le curieux conseil qu'on a donné à tous les Bartolome lorsqu'ils n'étaient encore que de jeunes rêveurs - et qui explique peut-être qu'ils se soient aventurés à changer le monde. "Soyez imprudents les enfants", c'est ce qu'aimerait entendre Atanasia, la dernière des Bartolome, qui du haut de ses 13 ans espère ardemment qu'un évènement vienne bousculer sa trop tranquille adolescence. Ce sera la peinture de Roberto Diaz Uribe, découverte un matin de juin au musée de Bilbao. Que veut lui dire ce peintre, qui a disparu un beau jour et que l'on dit retiré sur une île inconnue ? Atanasia va partir à sa recherche, abandonner son pays basque natal et se frotter au monde. Quitte à s'inventer en chemin.
Dans ce singulier roman de formation, Véronique Ovaldé est comme l'Espagne qui lui sert de décor : inspirée, affranchie et désireuse de mettre le monde en mouvement.


Difficile de faire un commentaire sur un roman de cette auteure sans me répéter. Je l'ai globalement assez aimé, sans trouver qu'il se démarque particulièrement des autres. Je n'ai pas été autant emportée à sa lecture comme pour les précédents, mais impossible de le lâcher avant la fin !
J'ai particulièrement apprécié la première partie sur la guerre civile espagnole, ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié la suite, bien au contraire. On suit Atanasia avec bonheur et nous aussi  voulons connaître le fin mot de l'histoire.
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