vendredi 19 mai 2017

Le cas Malaussène - Ils m'ont menti

4 de couv' :
Ma plus jeune soeur Verdun est née toute hurlante dans la Fée Carabine, mon neveu C'Est Un Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose, mon fils, Monsieur Malaussène est né de deux mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce Maracuja est née de deux pères dans Aux fruits de la passion. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosifs, où ça mitraille à tout va, où l'on kidnappe l'affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d'écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde.
Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle.
Benjamin Malaussène


Rien de neuf dans ce livre dans lequel on retrouve cependant avec bonheur la famille (au sens large) Malaussène et tous leurs imbroglios et leur capacité innée à se mettre dans les pires situations, surtout quand ils cherchent à en sortir. Le pauvre Benjamin se retrouve à la fin du livre dans la mouise jusqu'au cou, comme d'habitude sans avoir rien fait, et comme d'habitude, nous lecteurs, nous demandons comment il va lui être possible de s'en sortir une fois de plus. Il faut dire qu'avec la jeune génération de la famille, il est bien entouré.

Rien de neuf donc sur le principe de départ, mais impossible de ne pas suivre avec plaisir les tribulations des uns et des autres, tribulations qui comme toujours vont de Charybde en Scylla...

Je n'en dirai pas plus, car si on retrouve les mêmes ressorts que dans le reste de la saga, ce roman n'est que l'introduction (bien remplie en rebondissements) à une nouvelle histoire qui promet d'être bien relevée.

A suivre...
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