mercredi 25 novembre 2015

Black Cherry Blues

4 de couv' :
Lorsque Dave Robichaux tombe sur son vieux camarade d'école, Dixie Lee Pugh, il ne sait pas encore que cette ex-star de rock'n'roll va le précipiter dans une série d'évènements violents qui vont raviver douloureusement le passé. Dixie Lee travaille en effet pour la compagnie de forage qui employait le père de Dave, mort vingt-deux ans plus tôt sur un puits à cause du laxisme des mesures de sécurité. Dixie Lee contracte des baux pour la compagnie sur le Front des Rocheuses, un pays vierge dont les réserves de gaz représentent des centaines de millions de dollars. Mais une partie d'entre elles se trouve sous la Réserve indienne des Pieds Noirs.
Peu après avoir appris à Dave que deux autres démarcheurs de la compagnie, Vidrine et Mapes, ont éliminé des militants indiens qui gênaient leur prospection, Dixie Lee est victime d'un attentat. En voulant l'aider, Dave Robichaux, entraîné dans un tourbillon de violence, n'aura pour soutiens que "le peuple de l'eau" et "les voix qui parlent sous la pluie", celles de sa femme assassinée et de son père déchiqueté dans une explosion.

Après "La femme en vert", dont j'étais complètement imprégnée de l'histoire et de l'ambiance du roman, il m'a été difficile d'embrayer sur une toute autre histoire se déroulant qui plus est à une autre époque et un autre continent. Quand je dis embrayer, je veux dire par là de m'y mettre (et oui, je veux bien dire, prendre le livre, l'ouvrir et enfin commencer à le lire).

Mais dès les premières lignes, impossible d'en décrocher.

Autant le personnage principal m'agace avec cette manie qu'il a de se foutre dans des situations pas possible (commentaires de lectrice : "non, il va pas faire ça quand même", "non mais il se rend compte dans quoi il s'embarque", "oh, ça va mal finir ça encore", "ah ben si il l'a fait") avec parfois des conséquences pire que ce que j'imaginais, mais avec cette irrésistible envie de savoir ce qui va en découler - autant l'ambiance, les paysages, la description du quotidien m'enchantent et me donne envie de prolonger cette lecture et de rester encore un peu avec les personnages.
Par contre, ne vous méprenez pas sur ce que je viens d'écrire : le rythme n'est pas aussi trépidant que je semble le dire, au contraire. Les passionnés de livre d'action où ça saute de tous côtés et se bagarre à tout va en seront pour leur frais.

Bref, cet auteur est donc devenu lui aussi un de mes préférés en polars, difficile pour moi de ne pas me précipiter en librairie pour acheter toute la collection !
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