jeudi 2 juillet 2015

Le dernier gardien d'Ellis Island

4 de couv' :
New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du bureau fédéral de l'immigration, est resté seul dans ce lieu désert, à la fois gardien et prisonnier de cet ilot sur l'Hudson River, en face de Manhattan. A quelques jours de son départ, il éprouve le besoin de se libérer du souvenir de plusieurs épisodes de sa vie à Ellis et commence un journal. Jusqu'au moment où...
Remords, transgression, devoir, perte, solitude, exil, mais aussi émotion amoureuse, sincérité. John Mitchell remonte le courant de sa vie.


Le titre vous dit tout, en ce sens que ceux qui veulent vraiment connaître mieux l'histoire, l'Histoire et les histoire d'Ellis Island vont se retrouver déçus (encore que si vous croyez vraiment trouver quelque chose d'aussi dense dans un court roman de 166 pages, vous êtes un chouïa cou****n(e)).

C'est donc bien du dernier gardien (ou directeur) d'Ellis Island dont il est question ici, de retours en arrière sur sa vie à Ellis Island, avec en effet ses remords, ses regrets, l'évocation de fragments de certaines des vies qu'il y a croisés. De son propre bilan sur ceux qui restent le hanter et sur sa propre vie.

La fin m'a laissée un peu circonspecte, mais l'auteure a ainsi le mérite d'éviter une fin d'une banalité trop facile et trop convenue pour ce type de roman.

Un roman plaisant à lire, une jolie pause dans mes lectures actuelles.
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