dimanche 19 octobre 2014

Angelopolis

4 de couv' :
Ils sont les gardiens du mal et depuis, manoeuvrent dans l'ombre pour dominer le monde. Evangéline est la seule qui pourrait les en empêcher... si elle n'était pas l'une des leurs. Son choix scellera la destinée de tous. De Paris aux montagnes bulgares en passant par les mystères occultes des palais des tsars, une course-poursuite effrénée s'engage entre anges et humains. Parmi eux, Verlaine, un des meilleurs chasseurs d'anges, finit par découvrir le moyen de neutraliser ces créatures. Un dilemme s'impose à lui : sauver Evangéline, dont il est éperdument amoureux, ou préserver le monde des hommes. Alors que le combat ultime contre les anges déchus approche, quel camp choisira Evangéline ? Qui gagnera la bataille millénaire entre le Bien et le Mal ?


J'ai été plutôt déçue par cette suite de "La Malédiction des anges". D'accord, dix ans ont passé et les personnages ont évolué, mais le charmant Verlaine du tome précédent est passablement fatigué et désabusé par son métier de chasseur d'anges sans que soit bien détaillée cette transition. L'organisation à laquelle il appartient m'a parue, adversaires obligent, aussi impitoyable que ceux qu'elle pourchasse. Quant à Evangéline, ce qu'elle a fait durant ces dix années, est plutôt rapidement évoqué par comparaison. Comme si l'auteure était pressée de démarrer sur ces dix années après, ne voulant pas s'encombrer de détails.

Mais ce n'est pas cela qui m'a en fait déçue : l'auteure reprend les mêmes recettes que précédemment, soit des révélations distillées au fur et à mesure qui se veulent des rebondissements plus ou moins bien amenés. Plus ou moins bien soit parce que ça en fait trop, soit parce qu'on voyait venir.
Les mélanges historiques m'ont laissée dubitative : d'accord, pourquoi pas broder sur la famille impériale de Russie et la révolution de 1917, mais j'ai trouvé là aussi par moment que ça en faisait un peu trop. Même si l'intrigue autour des (allez, encore eux !) des oeufs de Fabergé m'a assez séduite.

Quant au dénouement, je l'ai trouvé un peu précipité, j'aurais aimé plus de détail sur cet aspect des anges et de la possibilité d'un tel revirement. Et le revirement des sentiments finaux de Verlaine, trop brutaux.

Cela étant, ce livre reste un bon divertissement surtout pour l'été, mais est décidément livre ciblé pour ados. Les adultes qui veulent un bon roman fantastique ou de fantasy devraient plutôt se tourner vers Tolkien et Robin Hobb ou autres valeurs sûres.

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