dimanche 31 août 2014

Rosa Candida

4 de couv' :
Le jeune Arnljotur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa Candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljotur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte.
En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa Candida, Arnljotur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.


J'ai refermé ce livre avec l'impression de n'y avoir rien compris. On passe d'une situation à une autre sans lien réel entre elles si ce n'est la volonté du personnage central de se rendre à cette roseraie. Seule chose d'ailleurs où il fait preuve d'une rare détermination tant il a l'air de subir sa vie, ou plutôt les autres. J'ai d'ailleurs eu envie de le secouer une bonne partie du roman.
Il est plus incapable de communiquer proprement : en dehors du fait qu'il se retrouve dans des endroits où il ne parle pas la langue, ou à peine, il n'est pas plus doué avec ceux de sa propre langue, venant presque parfois à dire le contraire de ce qu'il pense !

Sur l'écriture, je l'ai trouvée assez plate, juste descriptive. Et je ne parle pas de description emphatique, mais juste "je fais ceci, elle réagit comme cela", etc.

Je suis tellement passée à côté de ce roman que je me suis demandée si le texte se voulait au départ humoristique, poétique ou empathique vis-à-vis du narrateur.

Donc grosse frustration pour moi de n'avoir pas réussi à apprécier un roman qui semble pourtant faire l'unanimité !
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