dimanche 3 août 2014

Deux secondes de trop

4 de couv' :
Angleterre, 1972. Byron Hemmings, 11 ans, apprend de la bouche de son meilleur ami que deux secondes vont être ajoutées au temps, afin de faire coïncider l'heure officielle avec la rotation réelle de la Terre. Cela le terrifie. Toucher au temps n'est-il pas extrêmement dangereux ?
En petit gaarçon responsable, il écrit à la BBC, à la Nasa, à son député... Mais personne ne semble prendre la mesure du danger.
Lorsqu'il voi tl'aiguille des secondes de sa montre reculer, il se jette sur sa mère, Diana, pour qu'elle en soit témoin. Celle-ci, au volant, a un moment d'inattention.
Et l'irréparable se produit...
La vie parfaite construite par Diana s'effondre peu à peu. Qui en est le véritable responsable ? La fatalité ? Le hasard ? Ou ces deux secondes qui n'auraient jamais dû être ?


Ce roman m'a été offert (merci chers voisins !) et du coup m'avait décidé à entamer "la lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva un mardi" (l'est décidément long, ce titre), de la même auteure, acheté quelques semaines auparavant. Vu que j'ai un côté pathétiquement "Monk" et qu'il était pour moi hors de question de ne pas lire ces romans dans l'ordre de parution.

Celui-ci, et j'en suis bien contente car cela prouve que l'auteur sait de renouveler, est très différent du précédent.

Il est noir, beaucoup plus noir. Le suspens est présent de bout en bout, où chacun se trouve en équilibre précaire, sur un fil tranchant et où on sent à tout moment que tout peut déraper.
Il y a des moments de pause cependant, des moments de grâce même, où tout semble s'arranger pour le mieux. Jusqu'à ce qu'un nouvel évènement vienne tout chambouler à nouveau.
Une fragilité des êtres, de leur vie, de leur situation qui peut être brisée en un rien. Même les personnages les plus odieux nous apparaissent comme les plus fragiles finalement. Et c'est bien là le problème : ce sont eux aussi qui portent ce fragile équilibre sur leurs épaules. Jusqu'au jour où...

Le parallèle entre 1972 et maintenant est particulièrement réussi, et fait toute la force de ce roman, sans compter l'écriture et la construction de l'histoire, admirables.

Et surtout, durant toute la lecture du roman, une question me taraudait : qui est Jim ?
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