dimanche 22 juin 2014

Un été sans les hommes

4 de couv' :
Incapable de supporte plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se réfugier auprès de sa mère qui, depuis la mort de son mari, a pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l'oeuvre chez les sept adolescentes qu'elle a accepté d'initier à la poésie le temps d'un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable...
Parcours en forme de "lecture de soi" d'une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d'une humanité fragile mais se réinventant sans cesse.


Difficile pour moi de donner un avis sur ce roman tant le quatrième de couverture m'a devancée (si ce n'est pour le côté solaire et subversif, que je n'ai pas franchement trouvé).

Si ce n'est que j'ai apprécié la lecture de ce roman où finalement, et comme je m'y attendais, les femmes de l'entourage de Mia sont un peu elle à différentes étapes de sa vie, passées et futures.

Ce qui me dérange un peu toutefois, c'est la place des hommes dans ce roman. Qu'ils soient quasi-inexistants tombe sous le sens vu le titre, mais le peu qu'on en voit, sont soit inconsistants pour ne pas dire fantomatique (même si, j'insiste, cela me paraît cohérent vu le sujet), soit ils ne sont pas présentés sous leur meilleur jour.
Là, vous me direz, vu le début du roman (la liaison de son mari entraîne pour Mia un séjour en hôpital psy) est cohérent également.
Cela étant, je en sais pas trop quoi penser de ces figures masculines insipides ou désagréables. Et tellement éloignés de leurs femmes.

Ces dernières seraient-elles mieux sans les hommes ? Je ne crois pas que ce soit le propos.
Seraient-elles mieux si ils étaient un peu plus actifs et réceptifs dans leur vie commune ? Ah là, par contre, cela semble déjà plus juste.

Car finalement, su Mia a pris en pleine face la liaison de son mari et ses conséquences, c'est bien parce qu'elle tenait pour acquis leur quotidien et leur petite vie bien (trop) rangée.

Et c'est peut-être bien le problème de certains autres personnages féminins du roman : les mères de ses élèves, sa voisine.

Les apparences, hélas, les apparences...

Dont se joue l'une des sémillantes pensionnaires de la maison de retraites, pour notre plus grande jubilation !
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