mercredi 24 avril 2013

L'année du volcan

4 de couv' :
1783. De la Sicile au Japon, la terre tremble. Un volcan islandais répand sur l'Europe des vapeurs mortifères. La paix avec l'Angleterre signée, la France en déficit court à la banqueroute.
Nicolas Le Floch est mandaté par Marie-Antoinette pour enquêter sur la mort de l'un de ses courtisans, le vicomte de Trabard, piétiné par un cheval. Confronté à l'insincérité de la reine et aux mensonges des proches du disparu, il découvre les surprenantes retombées de cette affaire : fabrication de fausse monnaie, trafic immobilier d'un ordre religieux et transmission d'écrits scandaleux.
Nicolas va de nouveau traverser les arcanes du Paris de l'argent et de la galanterie. En marge de ses recherches, il croise un aventurier, le comte de Cagliostro, sa complice Mme de la Motte-Valois et résout le mystère du Turc automate, joueur d'échecs.
Revenu de ses illusions, mais toujours prêt à servir la couronne et la justice, le commissaire aux Affaires extraordinaires prendra-t-il la mesure de la corruption qui gagne tous les ordres de la société ?

Que pourrais-je dire de plus sur une enquête de Nicolas Floch que je n'ai déjà dit ? Difficile en effet de ne pas tomber dans la redondance.

Pourtant, il est clair qu'il y a une subtile mais bien réelle évolution dans cette série : évolution des personnages, par rapport à leur vécu mais aussi à la situation du pays (de toute évidence, Bourdeau se radicalise davantage, que va-t-il advenir de leur amitié dans les années qui vont suivre ?), les intrigues de cour aussi s'intensifient isolant davantage les souverains de leur peuple. On sent avec inquiétudes les prémisses de ce qui va suivre, on frémit à imaginer ce qu'il en résultera pour nos héros.

Et comme toujours, le plaisir renouvelé de retrouver cette petite troupe sympathique, les recettes de cuisine, et surtout le merveilleux rendu de cette époque et sa cohorte d'anecdotes.

Rendez-vous au prochain tome, donc !
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