lundi 15 avril 2013

Eux qui marchent comme les hommes

4 de couv' :
Alors qu'il essaye de rentrer tout simplement dans son appartement, un journaliste alcoolique échappe de peu à un piège, une sphère noire, de la taille d'une boule de bowling, qui roule et le poursuit. Des pièges menacent l'humanité, mais dans quel but ? Et si tout cela cachait une forme pour le moins originale d'invasion extraterrestre ?

Lecture de base (lisez : au premier degré) de ce roman : des agents immobiliers extraterrestres qui peuvent prendre n'importe quelle forme, y compris humaine, mais dont l'apparence originelle est celle d'un boule de bowling, achètent la planète entière pour pouvoir s'y installer. Ajoutez à cela un chien qui parle (une obsession de l'auteur ou un clin d'oeil à son chef d'oeuvre "Demain les chiens ?") et des putois sauveurs de l'humanité, voilà rien de bien encourageant. La caricature même d'un ouvrage de science-fiction tels que les détracteurs du genre se l'imaginent.

Si on se contente du premier degré.

Si on veut bien se dire que l'auteur a voulu dire autre chose derrière cette histoire (écrite dans les années 1960), on peut clairement se dire que le monde est de plus en plus gouverné par l'argent, en particulier les plus riches. Que tout, petit à petit, est possédé par une minorité. La mondialisation, vous voyez ?
Et comme tout est acheté par ces extraterrestres, y compris les journaux... "1984", vous vous rappelez ?

"Je me demandais si, au lieu d'un groupe, d'une bande de ballons, nous ne nous trouvions pas en présence d'un organisme géant capable de se diviser et de prendre toutes les formes qu'il voulait pour poursuivre son but tout en restant une seule et unique chose parfaitement au courant de l'action menée par chacune de ses parties ?"

C'est un peu ça l'idée, que les choses sont en train de se passer ainsi, de façon discrète donc insidieuse et que sans réagir, c'est ce vers quoi l'humanité tend. Ou tendait. On en est où là ?

Donc pour moi ce roman est intéressant pour une lecture entre les lignes, peut-être moins pour l'histoire elle-même et son dénouement.
.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire