mercredi 27 février 2013

Chuchotis, chuchota...

4 de couv' :
Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis le début de l'enquête, le criminologue Goran Gavila et son équipe ont l'impression d'être manipulés. Chaque découverte macabre les oriente vers un assassin différent. Lorsqu'ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Mila Vasquez, experte en affaires d'enlèvement. Dans le huit clos d'un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire...
Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels.

Dans la série "je lis enfin les livre que j'ai achetés il y a un an voire plus" (no stress, hein), voici donc "Le Chuchoteur. J'en avais entendu parlé en partie parce qu'il a eu le prix SNCF du polar européen et que du coup il était bien mis en évidence dans les librairies, mais aussi merci Valérie (et là j'ai un doute, c'est bien toi qui m'en avait parlé ?).

Il faut reconnaître que le quatrième de couverture (et le commentaire de Valérie, "glauque à souhait" si je me souviens bien), peut rebuter de prime abord.
Puis on se dit que vu le début, on peut difficilement faire pire ensuite.
Puis au fil des 575 pages, on se rend compte qu'on avait tort.

MAIS : ceci n'est pas une critique négative, au contraire.

L'auteur maîtrise tellement parfaitement son roman que chaque étape est bien amenée, et même le fait d'aller de rebondissement en rebondissement - ce qui a généralement tendance à me saouler fortement en temps normal - passe très bien et crée un vrai suspens.
Ce serait difficile d'en dire plus sans tout révéler, mais les découvertes, révélations et rebondissements jalonnant ce roman ne concerne pas que l'enquête en elle-même, mais l'ensemble des personnages.
Coupe également la narration un échange de courriers entre un directeur de prison et un procureur (je ne révèle rien, c'est dès les début), ainsi que le vécu d'une fillette séquestrée.

Tout cela forme un bon équilibre, d'autant que l'auteur ne s'appesantit pas, comme je le craignais, sur les  détails les plus sordides pour en rajouter. Ils le sont déjà bien assez en eux-mêmes, cela n'apporterait rien de plus ni à l'histoire, ni au lecteur. Bien dosés donc.

Ce polar, personnages spécialistes du sujet oblige, est aussi pour l'auteur l'occasion d'"exposer" les différents genres de psychopathes et les méthodes d'investigation utilisées (et hélas évidemment l'inévitable médium que personnellement j'aurais évité). Ce n'est pas mon sujet de prédilection, mais là non plus, il ne s'appesantit pas (trop) dessus. Pas trop mal dosé, là aussi.

Un polar prenant, bien dosé mais je dois avouer que j'ai eu par moment une grosse pensée pour une de mes collègues qui a dû renoncer à la lecture des "Dexter" pour cause de cauchemars. Celui-là, je ne vais pas le lui recommander...
.

3 commentaires:

  1. lu aussi j'ai beaucoup aimé...noir comme j'aime ...

    Je viens de finir Reflex de Maud Mayeras, excellent (tu l'as lu ? )

    RépondreSupprimer
  2. je ne sais pas si c'est de valérie moi mais c'est aussi le sentiment que j'ai eu en le lisant....mais j'aime bien je ne sais pas d'ailleurs pourquoi j'aime ce genre de bouquin, je déteste la violence mais comme Relfex ou le chuchoteur, glauques à souhait me tienne en 'alerte'....toujours envie d'en savoir plus....

    Valérie ou pépétte 2120 (qui n'a pas signé au-dessus)

    RépondreSupprimer
  3. Reflex, je ne connais pas, je note ! Dans le genre glauque (avec les dessins qui vont bien..), je viens de commencer Level 26, connais-tu ?

    RépondreSupprimer