jeudi 2 août 2012

Nestor en Ukraine

4 de couv' :
Le zoo de Kiev fait faillite. Victor, journaliste sans emploi, adopte Micha, un pingouin dépressif. Lorsqu'on lui propose d'écrire les nécrologies de personnalités encore vivantes, il saute sur l'occasion. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?

Quand j'ai choisi de lire ce livre, j'avais envie de quelque chose de léger, de drôle, un bon préambule aux vacances.

Je dois dire que sur le coup j'ai été un peu déçue. A la lecture du quatrième de couverture, je m'attendais à quelque chose de plus burlesque, de plus drôle, de plu enlevé et surtout - et ici je dois bien reconnaître que je me suis bêtement plantée vu que l'histoire se passe en Ukraine - à un genre d'humour et de comédie à l'anglaise (hello Jeeves ? Ou, s'agissant d'un homme et d'un animal, Wallace et Groomit ?).
Il n'en est rien évidemment, mais je reconnais volontiers que c'est ma faute, ayant pris ce livre sous le mauvais angle, en faussant de moi-même le postulat de départ.

Qui plus est, je n'ai pas fait la moindre recherche sur l'auteur, j'ai donc pris cette lecture et cette histoire à l'état brut sans autre a priori que le mien.
Faussé, je le rappelle.

Enfin, je connais assez mal (pas du tout) les pays de l'ex-URSS, et d'autant moins leur quotidien surtout dans es années 1990. Car ces deux romans se déroulent en 1996-1997.

Cependant, une fois passés les a priori de départ, j'ai assez apprécié d'en apprendre plus sur le quotidien des ukrainiens, sur Kiev, leur façons de voir les choses. Tout en n'oubliant pas qu'il s'agit de romans, les ukrainiens, ne seraient peut-être pas d'accord sur tout (obsession de l'argent et qu'est ce qu'ils boivent ! Et des alcools forts. Par contre, ils semblent avoir une facilité à se lier qui nous ferait ici le plus grand bien).

Pour Victor, le personnage central, je l'ai peu apprécié dans le premier roman, plus dans le deuxième. Dans le premier, je l'ai trouvé naïf, passif, désabusé, indifférent à sa propre vie et à ce qui se passe autour (aussi dépressif que son pingouin en fait).
Mais dans le deuxième, il est plus acteur de sa vie, et beaucoup moins naïf. Mais encore suffisamment pour se retrouver dans des situations qui le dépassent, où on se demandent à chaque s'il va réussir à améliorer les choses... Ou les empirer davantage. Une loterie façon roulette russe en somme.

Sans que cette lecture m'ait pleinement enthousiasmée, je dois reconnaître que ce fut un bon divertissement et un dépaysement certain.

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