dimanche 29 avril 2012

Et ça pédale...

4 de couv' :
Un massacre d'indiens dans le Dakota du Sud.
Le mariage d'une jeune femme avec son père adoptif dans l'Angleterre victorienne.
Un constable trop méticuleux.
Une bicyclette qui change un destin.
Cinq mystérieuses photographies.
Et sir Arthur Conan Doyle qui croit dur comme fer à l'existence des fées.
Le romanesque à l'état pur de Didier Decoin.


Ce roman me laisse un peu perplexe.

Autant il a été un très plaisant moment de lecture, autant je n'arrive pas à comprendre l'intérêt de cette histoire de fées (une véritable histoire de canular du début du XXe siècle) à la fin de ce roman. La fin des illusions peut-être ? Qui va permettre à notre (prétendument) anglaise à bicyclette de revenir à la réalité de ses origines ?
Je suis peut-être lapidaire, surtout avec un auteur qui n'est pas nouveau dans le métier, mais j'ai trouvé cette partie comme arrivant comme un cheveu sur la soupe, ce qui m'a gâché un peu la fin du roman.

Je regrette également que la psychologie des personnages reste somme toute assez succincte (même si les personnages d'Emily et Jayson soient attachants), que le lien entre les différentes parties du roman et de la vie d'Emily ne soient pas plus étoffées, que les habitants du village ne sont finalement qu'évoqués et que certains évènements de l'histoire ne soient pas plus développés. D'autant que l'auteur saute les années sans de réelles transitions. On a donc par moment une impression d'inachevé sur certains passages. Et j'ai trouvé le final trop rapide, l'auteur évoque à peine la fin de la vie d'Emily pour s'appesantir sur cette histoire de fées à laquelle je n'ai décidément que peu accroché.

Cependant, je le répète, il reste vraiment agréable à lire et est un bon moment de lecture. On est happé par l'histoire dès les premières pages avec un démarrage sur les chapeaux de roue, on s'attache aux personnages facilement.

Reste à le classer à présent, mais il me reste encore un livre de la sélection à lire (si je le récupère à temps de la bibliothèque).
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