samedi 18 février 2012

Tomtomato

4 de couv' :
Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi).
Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouuiller. pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carootes, leurs pommes de terre... Mais comme il a très peur de se faire prendre et d'être renvoyé à la Ddass, il fait très attention, efface très soigneuesement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever.
Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n'était pas passé par là...


Ça ne m'avait jamais fait ça. Ne pas aimer l'écriture d'un livre mais aimer le roman malgré tout. Bon d'accord, il arrive que j'apprécie un roman sans rien trouver d'exceptionnel au style d'écriture (voire pas de style particulier) mais tant que le roman reste agréable à lire, j'en garderai une impression agréable.

Sauf qu'ici, l'écriture m'a assez peu plue : à un moment donné, on avait l'impression que l'auteure, au lieu de raconter une histoire, se contentait de décrire une situation, de juste dire les faits.

MAIS : dans le même temps, et c'est là où je suis étonnée, j'ai tout de suite accrochée à l'histoire. Une histoire simple, une tranche de vie ou plusieurs tranches de vie, vu que chaque personnage a droit, à un moment ou un autre, à son chapitre. Même les animaux, parce que eux aussi sont importants dans l'histoire et dans la vie des personnages.

Des personnages attachants (même Joss, et pourtant ce n'était pas évident au début), des personnages en souffrance et seuls, mais avec un bon fond, qui ont en commun de vouloir trouver le bonheur ou de le construire, pour peu qu'on leur donne leur chance et qui, petit à petit, s'ouvrent aux autres. Et se (re?)trouvent.

Une chouette histoire, je pense que je vais suivre cette auteure à l'avenir.


(Par contre, si comme moi, vous n'avz pas encore vu le film "La vie est belle" et ne tenez pas à en connaître la fin avant de l'avoir vu, évitez la fin du chapitre 35 (haut de la page 192 du livre dans l'édition où je l'ai lu). Et évitez aussi le chapitre 38, avant d'avoir déjeuné (ou après un repas bien copieux). La recette de la salade aux vers de terre, ce n'est pas des plus râgoutants.)
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1 commentaire:

  1. j'aime l'histoire alors après la fin.....
    Quand à la recette de la salade aux vers de terre...hummm il m'arrive de devoir manger des gâteaux à la terre alors une salade comme ça , même pas peur !!! (je plaisante mais avec l'imagination de ma fille....c'est trop bon les gâteaux à la terre d'abord :) )
    Bon week-end.

    Valérie.

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